Ils ont été édifiés pour s’abriter et survivre face aux agressions de la vie. Les pierres du terrain sont empilées les unes sur les autres au mortier de terre et enduites de chaux.
L’épaisseur de certains murs extérieurs est proche d’un mètre à la base.
Les bois de charpente et linteaux ont probablement été débités sur place.
Certaines parties ont été conçues pour les animaux et d’autres pour les hommes. Une cheminée dans les pièces principales, le four à pain et le puits à proximité. Le sol en carreaux de terre cuite ou en terre battue. Quelques bougies ici et là. Le tableau est dressé. On est projeté dans une peinture de Louis Le Nain : « la famille de paysan ». Pourquoi cette représentation plutôt qu’une autre? Les personnages n’ont pas l’air malheureux. Ils sont pauvres mais bien portants. C’est le sentiment que j’ai des personnes qui vivaient sous ces toits.
Sur les plans du cadastre Napoléonien (1830) figurent des bâtiments qui n’existent plus à présent. Sous les arbres, j’ai trouvé trace d’anciennes fondations sur le bord d’une mare au nord de la propriété. Le lieudit « Froid-vent » était alors un hameau qui habritait plusieurs familles. Parmis elles, vivaient des agriculteurs et des bûcherons dont des ‘voituriers thiérachiens’ (débardeurs).