Nous faisons le choix d’installer les chambres d’hôtes dans la partie centrale des bâtiments. C’est de loin la partie la plus cossue, la plus tortueuse, la plus travaillée et aussi la plus historique, de l’ensemble.
Celle qui a retenue toute mon attention lors de ma première visite. Là, les matériaux ‘nobles’ comme on dit maintenant, ont pris leur place. Ici, tout n’est que pierre et bois, je m’attacherai à conserver cela intact. J’ai relevé sous certaines dalles de Bourgogne, dans la galerie, avant de les replacer, des coups de burin des tailleurs de pierre du 13ème siècle. Séquence « Émotion ».
Printemps 2010. L’installateur de climatisation doit passer. Un rendez-vous est pris, puis reporté une fois, deux fois trois fois…Les semaines passent, le maçon attend pour finir ses cloisons mais l’installateur est débordé, c’est l’époque des « crédits d’impôt ». Alors je me vois dans l’obligation de passer moi-même les tuyaux de gaz réfrigérants.
Le menuisier devait livrer les portes en chêne au mois de Janvier, mais il a pris du retard. Un mois, deux mois, trois mois passent et toujours pas de menuiseries. Je décide de prendre un autre menuisier qui a son tour me demande un délai de fabrication, mais s’y tient.
On comprend mieux dans ces moment-là l’importance que prennent ces métiers en vogue comme ‘la maîtrise d’œuvre’.
Tous ces déboires retardent l’ouverture et les premiers clients des ‘chambres d’hôtes’ n’arrivent qu’à la fin de l’été 2010.